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ARTICLES DE PRESSE ET INTERWIEW DE MA DERNIERE EXPOSITION


EXPOSITION DES ŒUVRES DE FÉRIALE

BABA AÏSSA À LA CITÉ DES SCIENCES

Les mathématiques au service des arts plastiques

FÉRIALE BABA AÏSSA,

CRÉATRICE VIRTUELLE EN ARTS PLASTIQUES

«Il faut vivre avec l’art de son temps»

 

 

EXPOSITION DES ŒUVRES DE FÉRIALE

BABA AÏSSA À LA CITÉ DES SCIENCES

Les mathématiques au service des arts plastiques

Depuis de début de cette semaine, une exposition d’arts plastiques se tient dans les espaces de la cité des sciences dans le cadre de la fondation Déserts du Monde.

L’artiste Fériale Baba Aïssa y présente des œuvres d’une grande originalité conçues et réalisées entièrement par ordinateur et dont la source de création repose sur les mathématiques.
C’est inimaginable ce qu’une utilisation judicieuse de l’informatique peut se traduire par une féerie de couleurs d’une délicatesse infinie. Cette palette magique ne peut être réalisée que par des mains d’une intelligence savamment entretenue, fruit de longues années de travail. Il a fallu à Fériale Baba Aïssa pas moins de trois ans de labeur, de patience et d’efforts pour réaliser cette exposition ; un long parcours qu’un artiste peintre doit nécessairement suivre pour s’affirmer dans son domaine.
Avant d’accéder à ce genre numérique, Fériale Baba Aïssa a longtemps pratiqué la penture digitale, une forme voisine des techniques de peinture par ordinateur. Ce n’est que la forte passion ressentie pour les arts plastiques que peut motiver un tel parcours. D’ailleurs, cette artiste insiste sur le côté non commercial de ses créations dans les arts pastiques
Fériale Baba Aïssa innove en Algérie en présentant un art contemporain basé sur des analyses mathématiques. Elle est fière de dire que ses peintures constituent un excellent moyen de comprendre et de s’intéresser aux mathématiques. Cette affirmation s’adresse particulièrement aux lycéens qui ont des difficultés à assimiler les formules mathématiques. Les tableaux qu’elle présente, de par leur source de conception, constituent une illustration du raisonnement mathématique.
Fériale Baba Aïssa maîtrise parfaitement cet art contemporain. Elle a déjà été récompensée par une médaille que lui a décernée la communauté internationale, les Fractales, dont la dénomination est la peinture numérique.
Les tableaux exposées dans cette galerie d’art de la cité des sciences ont pour thèmes des paysages et des montages virtuels. Ici, l’imagination est à son plus haut niveau avec l’invitation au rêve et à l’évasion. Les couleurs sont fascinante. Fériale Baba Aïssa présente ses œuvres dans des formats moyens sous des feuilles en verre et en plastique. Cette technique met davantage en lumière les caractéristiques de la peinture numérique. Le support est choisi dans un papier spécial mais qui pourrait être aussi le métal, le cuir, le carton. Cette variété de supports montre la facilité d’application de cette peinture. Mieux, la finesse de la composition et la clarté des couleurs ne sont pas altérées par la qualité de cez suppors.
Fériale Baba Aïssa veut promouvoir cette peinture virtuelle en Algérie et se déclare prête à l’introduire auprès des nouvelles générations. Son succès a été total le jour du vernissage marqué par la présence des personnalités de la politique, de l’économie et de la culture.
Kamel Chériti.

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FÉRIALE BABA AÏSSA,

CRÉATRICE VIRTUELLE EN ARTS PLASTIQUES

«Il faut vivre avec l’art de son temps»

Le premier musée des arts modernes de l’Algérie indépendante ouvrira prochainement ses portes dans l’imposant bâtiment de la rue Ben M’hidi au centre-ville. Fériale Baba Aïssa, une pionnière dans la création virtuelle par ordinateur, est toute désignée pour illustrer magistralement ses espaces dans les collections des arts plastiques.
Fériale Baba Aïssa crée dans l’art contemporain après avoir franchi les diverses étapes de la vie d’un peintre de métier, aquarelle, peinture classique à l’huile puis peinture digitale et maintenant une technique sophistiquée par ordinateur. Cette talentueuse peintre, à l’imagination féconde, explique sa démarche dans l’art des temps modernes.

Vous étonnez par les résultats fabuleux dans les lignes, les formes, les couleurs et les plans de vos tableaux, obtenus par l’utilisation d’une technique à l’avant-garde des pratiques exercées dans la peinture. Quel est donc le fil conducteur de cette technique ?
Ce n’est pas seulement une technique. C’est plus qu’une méthode. Ma démarche va au-delà des pratiques classiques employées dans la peinture. Elle implique le génie créatif, des connaissances spécialisées, une forte activité cérébrale et une maîtrise des règles informatiques. Le génie créatif appartient à tous les peintres. Quant aux connaissances spécialisées, il faut être doué en mathématiques. L’activité cérébrale se mesure à la faculté de pouvoir travailler avec des formules mathématiques. L’ordinateur constitue le support de la réalisation du tableau, la souris étant un outil essentiel

Vous utilisez le concept de Fractales pour caractériser la nature de votre peinture. Comment expliquez-vous cette expression et, en même temps, quels sont les précurseurs de cette nouvelle conception de la peinture ?
En fait si vous consultez le dictionnaire, vous n’aurez pas une définition satisfaisante de ce terme. Il s’agit d’une démarche inédite en peinture, consistant en des fractures dans les lignes et des morcellements dans les plans.
A l’origine c’était une découverte du mathématicien français Benoît dans les années soixante dix pour les besoins de ses applications en mathématiques. Deux artistes allemands ont pour la première fois réalisé une application de ses travaux dans la création virtuelle dans les arts plastiques et le mouvement qui est devenu une école, a été ainsi lancé, entrant dans le domaine des arts modernes.

Est-ce que ce genre moderne dans la peinture n’est pas à confondre avec l’infographie ?
Pas du tout ! L’infographie est une technique destinée à une application industrielle. Elle fait intervenir un esprit de création artistique par son utilisateur mais cette voie reste limitée aux besoins des applications à réaliser. Ce sont surtout les domaines de la publicité et de la communication qui en font le plus usage.

Nous constatons, dans vos œuvres, une démarche personnalisée dans ce genre universel. Comment avez-vous adapté ce nouveau genre dans la peinture à votre style personnel et en l’harmonisant avec une identité algérienne ?
Je dois vous dire que ce genre nouveau en peinture permet d’obtenir des couleurs d’une grande originalité. Ces couleurs sublimes attirent le rêve et l’évasion. J’ai constaté l’effet magique de mes tableaux sur les visiteurs à cette exposition dans les espaces de la cité des sciences.
C’est un lavage de cerveau pour les gens stressés qui retrouvent, pour un temps, détente et sérénité. J’ai hésité à donner des noms à mes tableaux pour laisser libre cours à l’imagination des visiteurs. Cependant, à ces tableaux, j’ai apporté une identité algérienne en apposant des dénominations comme les Genêts, Rêve chaoui, Au pays du soleil, Fleurs de printemps, Bijoux précieux, Diadème, couleurs chatoyantes, Broderies raffinées, Coussin de soie, Foulards entrelacés, Symphonies berbères, Danse multicolore, Floraison, Pierre précieuse. Je dois dire aussi que mes couleurs inspirent la gaîté, la joie de vivre, le bonheur, donnant ainsi des arguments et des raisons pour échapper à la morosité de la vie quotidienne.

Parlez-nous de la manière de réaliser vos œuvres et à qui les destinez-vous ?
J’ai créé jusqu’à ce jour, dans ce genre moderne, presque deux cents œuvres incluant aussi des objets sculptés. Mes créations sont uniques.

Je détruis après la réalisation la formule mathématique qui m’a servi de source pour garder l’originalité exclusive de mes tableaux. Je ne veux pas commercialiser ces œuvres. J’ai permis seulement le téléchargement par internet de quelques titres pour me faire connaître. Mon désir est de conserver ces œuvres pour montrer la grande richesse de ce genre de peinture conçu par ordinateur

Précisez votre pensée ?
Oui, je voudrais présenter pour mon pays les possibilités qu’offrent les nouvelles techniques en matière de création dans les arts plastiques. Il faut vivre avec son temps. Il faut dépasser les créations inspirées de la routine avec toujours les mêmes thèmes. Je suis prêt dans ce sens à organiser des portes ouvertes avec les jeunes. Ma peinture est un excellent moyen pour ces jeunes d’accéder aux connaissances en mathématiques trop théoriques d’ordinaire. Je voudrais réer des émules.

Vous exposez dans les espaces de la cité des sciences dans le cadre de la manifestation Déserts du Monde. Pourquoi ?
La fondation Déserts du Monde présidée par M. Chérif Rahmani, ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et du Tourisme m’a généreusement offert ses espaces. Je la remercie.
Un grand nombre de mes œuvres ont pour thème le désert mais vu sous une forme virtuelle. Par cette nouvelle vision, j’apporte ma contribution à la sauvegarde et la préservation des merveilleux paysages qu’offrent ces vastes étendues de sable et d’espaces de civilisations.

Entretien réalisé par K. C.

Culture   EL MOUDJAHED  DU 18.11.2007
Vernissage de l’artiste peintre Férial Baba Aïssa au Théâtre de verdure d’Alger
Les mathématiques au service de l’art

Par : EL MOUDJAHID   Le : samedi 17 novembre 2007

 

 

Pionnière dans l’art numérique, l’artiste peintre Férial Baba Aïssa, native de Béjaïa, expose une bonne partie de son œuvre au Théâtre de verdure d’Alger, dans l’espace aménagé pour la Fondation déserts du monde. Cette première exposition, soutenue par le ministre du Tourisme et de l’Environnement, M. Cherif Rahmani, est dédiée entièrement aux fractales. Elle se veut innovatrice dans la mesure où, explique l’artiste, cet art est fait sur la base de règles mathématiques, qu’on nomme fractales. Ce dernier, explique l’artiste, représente une courbe ou une surface de forme irrégulière ou morcelée qui se crée  n’est pas très connu en Algérie. C’est un nouveau style, qu’elle introduit depuis 1988, animée par la volonté d’être en concordance avec le progrès technologique et tout à fait dans l’air du temps. L’artiste peintre Férial Baba Aïssa a réalisé des œuvres admirables dans cette technique, inspirée d’abord du livre fondateur de Benoît Mandelbrot (1974). Son talent s’exerce sur tous les formats possibles et ses sources d’inspiration portent sur des sujets divers d’ordre esthétique, philosophique, social ou de valorisation du patrimoine. Sa palette est consacrée à tous les genres et toutes les techniques et ses expositions individuelle et collectives, ont toujours attiré l’admiration du public. 

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