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Le peintre Jean-Claude Davreux : un témoin en colère de son temps

par José Mespouille, critique d’art (A.I.C.A.) Biographie De sa région natale, l’Ardenne, Jean-Claude Davreux a gardé un aspect rude, massif. Et aussi une certaine méfiance et un parler lent et réfléchi. Le parcours aventureux de son existence se prolongeras dans l’aventure de la peinture qu’il n’as d’ailleurs jamais vraiment abandonné L’art n’est Jean Claude Davreux
3 marzo 2007

                                            CURRICULUM VITAE
Jean-Claude DAVREUX est né à HAUT-FAYS le 8septembre 1950

Autodidacte: études personnelles de 1975à1980
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Membre de l ' Association Royale des Artistes Plasticiens de Belgique
- Members of The Society for Art of Imagination

132,Résidence Hortensia Plateau d'Hastedon
5002 SAINT-SERVAIS (Belgium)
TEL:0032 (0)81 735109

Membre de l ' Association Royale des Artistes Professionnels de Belgique
Members of Society for Art of Imagination
COLLECTION-MUSEES
Délégation Palestinienne BRUXELLES
Tempra Permanent Art Collection MGARR Malta
DISTINCTIONS
Spécial Distinction Award :Biennale de Malte
Alien Gallery Award
Silver Surreal Award
Event Horizon Hot Spot
International Artist Award 2000 :Silvestri Art Directory
Art Space 2000 : world web award of exellence
The Visionary Award
Award of editorialcartoons.net
EXPOSITIONS
1983 "Ecole de Paris"Galerie Présence NAMUR juillet-aout
     Salon d ' Ouverture" Galerie Présence LAROCHE juillet-aout
     -Centre de rencontre des jeunes
1984  Centre de Rencontre des Facultés NAMUR février
     Exposition internationale"LE GOLF" Hôtel Kurshof DEN HAAG novembre
1985 Galerie L'ESCALIER BRUXELLES janvier
     Peintres d ' Aujourd' hui" Galerie L' Escalier BRUXELLES juin juillet
     British Art Fair in the City" Bishopsgate Foundation LONDON octobre
1986 Galerie Regency LUXEMBOURG juin
     "Salon d ' Eté" Galerie Regency NAMUR juillet-aout
      Maîtres figuratifs contemporains " Galerie Regency LUXEMBOURG juillet-aout                                     
1987  Galerie Regency PARIS juin
       Salon d ' Automne "Grand Palais" PARIS
1988  "Art Horizon" NEW-YORK septembre
1989 "Artitude"7é International Art Competition NEW-YORK juillet-aout
1992 "Tokyo International Art Show" TOKYO       
1995   Galerie du Nid d ' Aigle PROFONDEVILLE (Belgium) décembre
1996 "Hommage à l ' Europe" Galerie du Nid d ' Aigle PROFONDEVILLE
      "Hommage à l ' Europe "Manoir du Mad " BAYONVILLE (France)mai-août
      "Estampes" Galerie du Nid d ' Aigle PROFONDEVILLE 21 décembre-27 février
1997 Galerie des Tanneurs NAMUR mars
     Galerie Patenier NAMUR avril
     "Hommage to the World" World Bank WASHNGTON juillet
     "Namur d' Autrefois,Namur d ' Aujourd ' hui" Galerie du Nid d ' Aigle PROFONDEVILLE j -s "International Art Biennale" MALTA septembre
      Grolla d'Oro"TREVISE novembre
1998 Hommage à la Biennale de Malte" Galerie du Nid d ' Aigle  PROFONDEVILLE février
1999 salon d'été" galerie du Nid d'Aigle PROFONDEVILLE août
2000"salon d'hivers" galerie du nid d'aigle PROFONDEVILLE 15nov-30 fev99
2001 « rétrospective » galerie du Nid d'Aigle PROFONDEVILLE Septembre 2000
Jea







n-Claude Davreux est né à Haut-Fays le 8 septembre 1950. On pourrait croire qu’une hérédité allait orienter l'enfant vers l'insoumission absolue : son père, avant lui fut déjà un réfractaire pendant la deuxième guerre mondiale De son enfance ardennaise, il ne garde, comme Rimbaud, que le souvenir d'un immense besoin de fuite. D’une curiosité universelle, il met à profit ses fréquentes crises d’asthme pour assouvir deux passions de plus en plus envahissantes : la lecture et le dessin. Jean-Claude dévore aussi bien encyclopédies que littérature classique, science-fiction que bandes dessinées qu'il va, poussé par le besoin de s’exprimer, copier et recopier à loisir, recréant aussi les choses qui l’entourent ; plan de voitures, de maisons, etc. Un parcours scolaire insolite Dès les études primaires, chahuteur et révolté, il fait le désespoir de ses maîtres qui ne savent comment prendre cet enfant souvent absent et plein d'idées folles, déjà. Dés la première année primaire, rappelle-t-il avec humour je doublais déjà ! Le fait d'avoir un Q.I. de 144 est plus un handicap qu'un avantage. Ses études moyennes ne furent pas plus apaisées. Son allergie à toute forme d'autorité son tempérament contestataire et bagarreur, son manque d’intérêt pour les études, la sensation de ne jamais trouver sa voie lui firent une réputation de cancre. S’il suivit les cours des deux premières années d’humanité classique, il bifurqua ensuite vers des études techniques en électromécanique. C’est là qu’il découvrit le pouvoir et la passion du dessin précis et rigoureux qui devait vivement l’influencer dans sa carrière artistique. Il préfère d’ailleurs toujours dessiner des plans de voiture ou peindre des scènes fantastiques sur des réservoirs de moto. A 18 ans, Jean-Claude Davreux s’inscrit à l’Académie de Namur. C’est une époque où l’on touche à tout mais dans un académisme rigide : dessin, sculpture, aquarelle, peinture à l’huile. Il découvre aussi la voie du surréalisme, du fantastique ("L'art Fantastique" de Marcel Brion aura sur lui une forte influence), de la Kabbale, de la magie, des sciences ésotériques. Mais le nivellement par le bas de cet enseignement trop figé le dégoûte : son acharnement fait qu'il réalise en quelques heures des travaux qui demandent des semaines à ses condisciples. Il la quitte donc début 1970. Appelé au service militaire, il fera tout pour être réformé afin de garder son libre-arbitre. "Une saison en enfer Comme Rimbaud, il va se lancer dans un “ sauvage dérèglement de tous les sens ” : expérience des drogues hallucinogènes ou autres, alcool, violence, vagabondage, prison, etc. C'est l’époque de la débrouille où il vit d ' expédient. On le voit un peu partout, en Belgique puis en France, en Hollande aussi. Il explore tous les “ bas fond ” : ceux du monde et ceux de l’âme, se liant avec des marginaux : ivrognes, junkies, révolutionnaires, voyous, truands, clochards… Il continue à peindre, abordant un symbolisme surréaliste et parfois mystique. C’est de cette période que date un étonnant tableau, souvenir d'une expérience au LSD (Au seuil de l’Infini qui est peut-être un autoportrait). Ce fut une véritable extase mystique : le personnage est représenté avec un front démesuré qui mange tout l'espace, un front quadrillé de signes géométriques répétitifs. "L’aventure de l’art" D'un séjour en prison où, seul dans sa cellule, il dessinait, il garde un gros cahier plein de dessins où le réalisme et le fantastique donnent cours à des fantasmes parfois troublants qui seront ultérieurement une source d'inspiration. Il continue à peindre et de cette époque datent six tableaux où fantastique, symbolisme et message se confondent étrangement. Dans Les Tambours de Zimbabwe, on trouve déjà une connotation politique qui deviendra la trame de son œuvre future. C’est en 1974 qu’il rencontre Roselyne Duvivier et va adopter une vie moins aventureuse. Ils se marient à la fin de cette année-là et habitent Jambes durant quelques temps. Cette jeune femme sera toujours pour lui l’amie la plus fidèle, la plus admirative, ne doutant jamais de son talent. La passion d’apprendre Jean-Claude reprend alors des cours par correspondance à L'école ABC, connue pour son sérieux et un soutien à tous ceux qui veulent réellement travailler. Le chômage lui donne le temps de s’adonner à sa passion Il y apprend toutes les techniques et s’essaie à plusieurs styles bien différents. Il frappe ses professeurs par son originalité et son goût pour le fantastique et le surréalisme. Il dévore également tous les livres qui lui tombent sous la main : ouvrages techniques de peinture, chimie et physique des couleurs, philosophie, histoire de l'art, livres d’art. Il étudie jour et nuit et cela s’imprime dans les œuvres qui vont éclore sous ses pinceaux. Depuis seize ans, Jean-Claude et Roselyne habitent un appartement sur le plateau d'Hastedon. C'est là que, malgré une maladie rare (la narcolepsie) qu'il y travaille avec autant d’entrain, et la même originalité, la même volonté de combat. Ses hobbys s’orientent vers le bricolage, mais ses passions restent la lecture et la musique. Il peaufine aussi une superbe collection de couteaux qu’il n’offre au regard que de rares privilégiés. On y trouve les pièces les plus rares et des créations dues à un talent tout à fait particulier. Une certaine reconnaissance Ses tableaux (dont on trouvera l’analyse plus loin) lui valent une certaine reconnaissance. Il est vrai que ce pourfendeur de l’injustice, ce justicier des plus faibles, cet insoumis est attiré par les malheurs du monde et les causes perdues. Les peuples agressés, assassinés au nom des “ guerres saintes ” ou du capitalisme, trouvent en lui un ardent défenseur. Il n’est pas étonnant, dès lors, qu’on retrouve une de ses œuvres au siège de l’O.L.P. à Bruxelles. Elle lui valut, le 12 juin 1997, une lettre de remerciements de Monsieur Chawki Armali, délégué général palestinien à Bruxelles et auprès de l’Union européenne. On peut y lire un véritable hommage à Jean-Claude Davreux, repris dans la préface. Avec cette phrase on ne peut plus explicite : A une époque où le peuple palestinien était victime de la désinformation la plus habilement montée et des amalgames les plus simplistes, Jean-Claude Davreux a fait partie de ces justes qui ont servi la vérité et qui ont montré avec force couleur les endurances du peuple palestinien. Les expositions C’est en 1983 que Jean-Claude Davreux va sauter le pas et s’exposer pour la première fois. En juillet et août, on voit deux de ses œuvres à la Galerie Présence à Namur, en même temps que l'école de Paris. Puis les expositions vont se succéder : en février 1984 au Centre de Rencontres des Facultés Notre-Dame de la Paix à Namur ; puis à La Haye, dans une exposition internationale consacrée au golf. 1985 : janvier, à la Galerie L’Escalier à Bruxelles, à Londres dans la British Art Fair in the City. 1986 : en juin, à Luxembourg (galerie Regency), puis à Namur dans la même galerie. 1987 : en septembre à Paris (galerie Regency) et au Salon d’Automne du Grand Palais 1988 : à New York à l’Art Horizon 1989 : à New York encore a"Artitude" 7è International Art Competition (juillet et août) 1992 : à Tokyo, à l’International Art Show 1995 : en décembre, à la Galerie du Nid d’Aigle, à Profondeville. 1996 : toujours au Nid d’Aigle à Profondeville, lors de l’exposition Hommage à l’Europe, puis en France, au Grand Manoir du Mad (Bayonville) avec la même exposition 1997 : à Namur, a la galerie des Tanneurs, dans une exposition d’estampes, que l’on verra, par la suite, à la galerie Patenier. Ses œuvres seront également présentées à la world bank a Washington dans l’exposition Hommage to the world, à Malte à l’Internationale Art Biennale, et enfin en Italie à Trévise (Italie) dans la Di Grolla d’Oro art Convention. 1998 : Hommage à la Biennale de Malte, à la galerie du Nid d’Aigle, à Profondeville. Salon d'été toujours à la galerie du Nid d'Aigle. 1999"salon d'été" galerie du Nid d'Aigle PROFONDEVILLE août 2000 "salon d'hivers" galerie du nid d'aigle PROFONDEVILLE 15nov-30 fev99 2001 “ retrospectives galerie du Nid d’Aigle PROFONDEVILLE Septembre 2000 L'œuvre Beaucoup de gens confondent l’Art et la décoration... L’art n’est pas fait pour décorer. C’est une arme ! DIEGO RIVERA Inutile de dire que cette déclaration d’un des rares grands peintres du XXe siècle constitue la bible de Jean-Claude Davreux qui l’a fait sienne. Si son œuvre commence sur les bancs de l’école, s’étale sur les trottoirs d’Ostende où il crée d’ éphémères oeuvres à la craie, il paraît évident, aujourd’hui, que toutes ses fibres artistiques le poussent vers le combat. Psychédélisme et symbolisme Si l’usage des drogues donne un ton psychédélique à ses premières œuvres marginales : L'orgue triomphal, Délire mystique, Au seuil de l’infini, c’est vers le symbolisme qu’il se tournera assez rapidement. Il a lu Le Matin des Magiciens, s’est intéressé à l’alchimie, aux sciences occultes et est captivé par les grands symboles de l’humanité. Les titres de ses tableaux : La création du monde (1975), Passion et Résurrection (1975), Echec aux dieux (1975), La raison et l’imagination (1975)… Très vite, cependant, cette forme d’art va le conduire à une impasse puisque ses œuvres très ésotériques ne sont plus en accord avec lui-même. C’est à ce moment qu’il va se replonger dans l'étude. Des livres de technique de peinture, des biographies de ses peintres préférés vont, à la longue imprégner son œuvre : Rembrandt, Goya, Delacroix, Siqueiros, Matthieu mais aussi Frazetta, le fauvisme, le réalisme, le fantastique… Lutte et fantastique C’est lors de l’esquisse d’un tableau, inspiré de Frazetta, influencé par Siqueiros et grâce au déclic de la révolution iranienne de 1980 qu’il découvre sa voie. Une voie qui respecte à la fois sa révolte et son désir de s’engager. Ce tableau La Décade de l’aurore (1984) met en scène, sur fond de ruines laissées par la dictature du Shah, un Khomeyni revenant d’exil pour reprendre les rênes du pouvoir. Mais en Jean-Claude Davreux rien n’est simple : derrière cette provocation se cache le désir de témoigner de l’avènement d'une troisième force mondiale. Les débuts de ces années vont être particulièrement féconds. Jean-Claude Davreux abandonne le symbolisme ésotérique et opte pour un “ symbolisme moderne ” et peindre ainsi la mythologie contemporaine. Des tableaux, habituellement de grands formats, réagissent avec vigueur aux grands événements de ce siècle et dénoncent, avec rage parfois, les injustices, les impostures, les idées reçues, en appelant à la conscience humaine. Quelques œuvres significatives La Djihad afghane (1983), tableau solidement construit. Il s’y exalte des couleurs simples et fortes : jaune, rouge, noir. Il montre l’immense ours soviétique, appuyé sur ses chars, défié par un guerrier afghan armé d’un vieux fusil. Je meurs en riant (1985) est un hommage de l’artiste à Jacques Mesrine qu’il considère comme un héros moderne : je lui rends le droit que les guerriers vikings réclamaient : celui de mourir debout, les armes à la main. Ici aussi tout est équilibre et violence : le bandit parisien, vêtu de son costume blanc, coiffé de son casque de motard, son arme à la main, la poitrine percée de balles fait face à des CRS casqués, tandis que la justice se cache les yeux. Même rage de convaincre, même extraordinaire évocation d’un drame, même accumulation de détails et de personnages dans Exode palestinien (1986) où s’affrontent les Palestiniens et les Israéliens sur une terre gorgée de sang depuis des millénaires. Che Guevara, Nelson Mandela, le Rwanda, mais aussi les massacres de Sabra et Shatilla ont également leur place dans cette revue des grands problèmes de société qui tiennent l’artiste à coeur. Le style Si, après les essais de ses débuts, Jean-Claude Davreux s’est tourné vers un style unique : inclassable mélange de réalisme et de fantastique, c’est qu’il a en lui ce goût prononcé pour le travail raffiné où le moindre détail a son importance. Les tableaux les plus significatifs de son œuvre sont toujours parfaitement équilibrés et privilégient des plans très différents leur donnant une profondeur de champs assez extraordinaire. Les avant-plans sont toujours très puissants et très foncés comme des portes entrouvertes qui donneraient accès à une vision - parfois apocalyptique - du monde qui nous entoure et nous effraie souvent. Chaque tableau raconte une histoire revisitée par la passion, la colère, la rage. Les hommes y sont durs, souvent lourdement armés et imposent leur masse à des adversaires tout aussi déterminés. Les femmes sont nues, voluptueuses, bien en chair, mais parfaitement proportionnées. Cependant, elles tournent le dos au spectateur, comme happées par cette violence qui se déroule sous leurs yeux. Les couleurs sont violentes, le rouge, le jaune, le noir y jouant un rôle prépondérant tandis que le noir des fonds accueillent des nébuleuses étranges ou des objets volants souvent non identifiés. Mais ce qui reste le plus frappant dans cette œuvre, c’est ce souci du détail, cette débauche d’objets de toutes sortes qui s’ordonnent parfaitement autour d’une idée maîtresse. Un tableau de Jean-Claude Davreux se reconnaît au premier coup d’œil et attire le regard le plus blasé tant il y a de charge émotive et de violence à peine contenue dans chacune de ses compositions. La critique Dès ses premières expositions, la critique artistique a été présente et a analysé l’œuvre de cet artiste profondément original. Georges Fabry, critique à Vers l’Avenir, signait, dès 1983, un article qui découvrait Jean-Claude Davreux : Nous avons gardé pour la fin l’envoi de J-C. Davreux, un jeune Saint-Servaitois à qui l’on décerne la palme de l’originalité et de l’étrangeté. Son “archipel du bout du monde ” et surtout sa “raison et l’imagination ” - deux grands dessins au crayons de couleur (NDLA : il s’agissait en fait d’encres de Chine) - sont des œuvres inclassables. Imaginez un mélange de B.D. (pour le dessin) et de symbolisme ésotérique (pour l’inspiration) et vous aurez une idée de la singularité de ce dessinateur qui n’a sans doute pas fini de nous surprendre Michel Mattart(galerie Regency):ce n'est pas ce qui se fait, c'est ce qui se fera…. Maryse Lurquin, dans Vers l’Avenir, en 1984 : Gustave Doré, Gustave Moreau, les romantiques anglais, l’allemand Friederich sont, on s’en serait douté, les inspirateurs de notre peintre. Cependant que sa technique est inattendue ! Après un tracé au bic sur papier, le peintre colorie à l’encre de Chine. “ C’est la technique des bandes dessinées que j’ai copiées pendant toute mon enfance ”, nous avoue Jean-Claude Davreux... Pour l’avenir ? Tout autre chose encore. Jean-Claude Davreux qui, semble-t-il, ne craint pas les nouvelles pistes, nous annonce des œuvres inspirées de l’actualité : l’Afghanistan, Khomeiny, la Palestine... traitées bien sur en fantastique. De toutes façons ce ne sera pas ordinaire. Toujours en 1984, José Mespouille se plaisait, dans Vers l’Avenir, à le traiter de solitaire : ses peintures se lisent d’ailleurs avec lenteur, tant elles foisonnent de détails historiques ou de références littéraires et artistiques ; chaque centimètre carré est lourd de signification et l’œuvre entière ne se donne qu’avec le temps. Mais cette précision, cette méticulosité dans le détails (on ne trouve plus un tel soin sauf chez les surréalistes) n’enlèvent rien à la spontanéité de ce peintre qui a le goût de la couleur, des formes étranges, de ce fantastique qui déforme et exalte les corps. Alain Viray, critique à la Dernière Heure, C’est quand le peintre (surtout dessinateur) cherche à illustrer ses fantasmes et réflexions transcendantales, qu’il atteint (par le biais de la B.D.) aux meilleurs résultats. Manifestement plus graphiste que peintre, au sens du technicien maîtrisant les nuances des couleurs, J-C. Davreux rend perceptibles les archétypes. Il nous annonce une exposition aux USA. Jakes Schreurs, dans Dialogue International, de janvier 1988 : Certaines de ses peintures, parce qu’elles exaltent des “rebelles ”, heurtent, et parce qu’elles “photographient ” notre monde actuel, fait de massacres permanents, même à petite échelle, choquent les sensibles, vexent parfois les peuples, les nations, les états mis en évidence... Son trait est rigoureux, d’une rare précision, ses couleurs sont nettes, chaudes. Mais cette chaleur est celle d’un soir de batailles, faite de fumée et de sang, d’un sang foncé par le soleil couchant, déjà coagulé. Ses femmes sont superbes, lascives, offertes aux désirs ; mais elles sont mortes et leur abandon est celui du “grand sommeil ”. Cadrées dans le texte Récompenses Le peintre a reçu quelques distinctions importantes : Special distinction award, à la Biennale de Malte en 1997 La Distinction award, à Grolla d’Oro, pour Trévise la 1997 Alien Gallery Award Silver Surreal Award Event Horizon Hot Spot International Artist Award 2000 Silvestri Art Directory Art Space 2000 :World Web Award of Exellence The Visionary Award Award of Editorialcartoons.net •                                                                                                

                                                                                                                                José Mespouille, critique d’art (A.I.C.A.)




Opere Stile : Fantastico - Pop Art - Simbolismo - Visionario
Prezzi : 5000 Euros Min



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