Là où le vent te mène
Voici venue le temps où les feuilles tombes
Virevoltant dans l’air pour se coucher
Sur ce sol que tes pas on franchis.
Laissant à jamais une empreinte sur le chemin de ma vie.
Le vent m’enlace et me gifle, je ferme les yeux,
tes bras m'effleurent, douce et la caresse,
tes pas me guide, vers ce chemin endeuillé
Que l’automne à versé.
Touche sensible et délicate, de senteur florale
Qui ne s’envole jamais, sera tu là….
Sera tu là ! Toi ma chair, toi mon sang.
Parfum de mes sens.
Mes pensées se réveillent, jetant sur ces feuilles
Tel une plume tombant du ciel.
Les mots qui embrasent mon âme.
Je tremble de froid, de te savoir là.
Les épines du temps me gifle et n’oublie pas.
Je suis las, les souvenirs de tes caresses m'envahissent
dans mes rêves, ta présence ce fait sombre,
Tes mains délicates se font froides.
Mon esprit t’accompagne vers ce chemin oublié.
Le ciel est triste, mais ses couleurs chatoyantes
Me crie ton message, message d’espoirs.
L’espoir d’un renouveau, celui d’un prochain printemps.
De nos amours retrouvés, de nous.
Toi ma fille, ma chair, mon être
Je veux continuer à vivre avec toi,
Cet amour oublié, un amour plein de gaieté.
Pour toi, ce sera la volupté céleste
De cet amour indivisible.
Chair de ta chair, laissé sur ce chemin vers
D’autres bras que sont les tiens.
Ignore, belle et joyeuse, tristesse et larmes,
Regarde de ton estalle les joies de l’amour
Tes gènes sur cette terre, qui ne doivent
à jamais s’effacer.
Amour passé, amour impossible
Fallais t’il le revoir, fallais t’il l'oublié.
Aujourd'hui tu n'est plus de ce monde.
Que ta vie t’accompagne vers de nouveau horizon.
Patricia Mazzeo